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SEBASTIEN 
"THE SHAKER"

      TREMBLAY

Remerciement spécial à:
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Le départ du Bol d'or - Partie 3

Bonjour à tous, vraiment désolé pour le délai, il m’a fallu recommencer l’écriture au complet après un erreur informatique sur mon ordinateur. Après avoir passé 8h sur ce compte rendu, j’étais un peu en dénis du fait que je doive le recommencer. Mais le voici en partie! Bonne lecture.

Nous voila donc le samedi, journée de la course du Bol d’or édition 2017-2018. La course d’endurance de 24h s’annonce avec une superbe température. Le soleil au rendez-vous et la température dans les 24-25 degrés. La course aurait lieu de 15h le samedi au dimanche 15h. Le départ de la course ce fait a la ‘’lemans’’’ donc, les pilotes sont sur le bord extérieur de la piste et la moto a l’intérieur classé en ordre de qualification, tenue par un mécanicien. A 15h pile, le drapeau est relâcher et les pilotes courent a leur moto, l’enfourche et la démarre par eux même avant de relâcher l’embrayage.

Avec plus de 59 équipes sur la grille, laissez-moi vous dire que c’était spectaculaire. Pour notre équipe, Johann Nigon était le pilote désigné pour faire le départ. Avec un bon premier relais et une bonne cadence au travers d’un groupe, il ramenait la moto en 24ieme position au bout de 40 minutes. Un changement de pilotes et un remplissage d’essence rapide, Jonathan Hugot embarquait sur la piste. La stratégie en endurance c’est de rentrer aux puits le moins possible, donc le plus longtemps la moto est sur le circuit, le mieux la course ce déroule. Le facteur contraignant qui nous oblige à entrer aux puits est la consommation d’essence. Avec un réservoir d’endurance de 24 litres, dépendamment de la configuration de la moto et de la conduite des pilotes, le nombre de tours varie entre 20 et 24. Les deux premiers pilotes faisaient 21 tours et avec ma conduite je pouvais rester 1 tour de plus. Avec un temps au tour d’un peu plus que 2 minutes, cela fait des sessions d’environ 45 minutes. Pour ce qui est des pneumatiques, la stratégie était de changer le pneu arrière à toute les 2 sessions, et le pneu avant a toute les 4 sessions.

Après quelques tours de Jonathan, la lumière avant de la moto cesse de fonctionner. Étant encore le jour, nous pouvons attendre la fin de sa session avant d’avoir à réparer le tout. Je commençais tranquillement à m’habiller sans quitter des yeux l’écran de résultats en temps réel. Un coup terminé, Jonathan arrive dans le box directement pour effectuer les réparations. Suite au changement de carénage et de la roue arrière, la moto sort du garage pour la dernière étape avant mon départ. L’essence se vide dans le réservoir, je suis prêt a sauter sur la moto. Dès le signal, j’enfourche la moto alors que deux mécaniciens poussent. J’appui sur le démarreur et rien. Je vérifie que le positionnement de l’arrêt d’urgence est au bon endroit, réessaie et toujours rien. Après avoir couru, Hervé arrête, essaie de démarrer et n’y arrive pas non plus. Je descends de la moto et retour aux puits a la course. Un petit test avec un autre interrupteur d’urgence fait fonctionner le démarreur. Changement rapide de cette pièces et la revoilà sortie, je l’enfourche à nouveau et voila qu’elle démarre. Je pars rapidement en direction de la sortie des puits, 60km/h maximum jusqu’au premier coin. J’ajuste le levier de frein à mon gout, étire ma combinaison Ixon pour être à mon aise. Peu avant le premier coin, je tourne la tête pour préparer mon entrer en piste, il n’y a personne. Je désengage le limiteur de vitesse au marqueur et dès le premier virage, l’accélérateur se retrouve au fond, me voila enfin dans la course mythique du bol d’or.

Avec le temps perdu durant les réparations, nous avions perdu beaucoup de place au classement. Ne perdant pas de temps à trouver le rythme, les chronos s’enfilent. Après 11 tours le panneauteur me donne comme signal que j’ai fait la moitie de ma session. Selon ce qui était entendu, le panneauteur nous ferait signe pour savoir les 3 derniers tours avant de rentrer avant la fin de notre session. Mais avant même d’avoir vu ce signal, dans les environs de la moitié du 17 ou 18ieme tour, la moto commençait à avoir des raté en courbes et la jauge d’essence clignotait dans le cadran. Je n’ai donc pas pris de chance et j’ai rentré aux puits sans avertir.

A mon arrivé au stand j’indiquais clairement le réservoir d’essence donc sans perdre une seconde, lorsque je suis descendu de la moto, le ravitaillement ce fit comme si rien n’était. Sauf que j’étais beaucoup trop tôt dans les puits, le prochain pilote n’était pas prêt. Je ne m’en étais pas rendu compte sur le coup (un ravitaillement d’essence seulement ce fait en environ 10 secondes). Le gérant de l’équipe me prend par le bras avant que je bouge, me dit ‘’tu dois y retourner’’. Sans hésiter, je resaute sur la moto, et hop, à nouveau sur le circuit. Je ne m’attendais pas à ca, j’allais faire 1h30 presque sans arrêt, et maintenant, avec des pneumatiques qui avait plus de 350km pour l’avant et 100km pour l’arrière (En moyenne au CSBK, c’est 70-100km par course).

Malgré tout, ma cadence ressemblait beaucoup au dernier relais. C’est a la moitié de ma session que les meneurs mon rattrapé, n’étant pas du tout dans la même catégorie. Moi en Superstock, et eux en EWC(Open). Un coup qu’il m’ont passé, je pouvais les regarder de prêt. J’ai pu les suivre pour la moitié du tour jusqu’au bout droit ou ils ont prit une bonne avance. Je me suis donc rendu compte que j’étais a la bonne place. Malgré l’énergie qui diminuait et la fatigue qui s’installait, je ne lâchais pas le morceau. C’est seulement sur les 3 derniers tours que je commençais vraiment à perdre ma concentration. J’avais hâte que ca finisse (oui oui, moi qui fait toujours le plus de tour et qui n’en as jamais assez). Enfin quand je suis débarqué de la moto après ce superbe doublé, j’avais plusieurs muscles endoloris. Mais grâce au Coaching de Crossfit Laval et aux longues heures investies a l`entrainement, le fait que je n’ai pas roulé énormément cette année n’a pas paru du tout, j’étais encore en état de continuer.

Un coup Johann reparti, je rentrais dans les puits m’assoir quelques instants pour enlever mes gants et mon casque. Après les félicitations et le petit debief, nous avons prit quelques instants pour comprendre ce qui c’était passé a mon premier relais. Nous en avons conclus qu’il manquait de l’essence à mon départ, probablement un petit pépin avec le dévidoir d’essence. Ensuite, il était temps pour moi d’aller voir l’ostéopathe, de manger rapidement et de boire de l’eau, beaucoup d’eau. A Peine fini tout ca qu’il ne me restait plus que 10 minutes pour me reposer avant de me réhabiller pour mon prochain relais. Ca se passe vite, très vite.

Un coup reposé, j’arrive aux puits au milieu du relais. 3 tours avant l’entrer prévue de Jonathan, je mets mon casque X-lite et mes gants Ixon au cas où il rentrerait un peu plus tôt. A son dernier tour, les mécaniciens se préparent pour le changement du pneu arrière pour ma sortie. Un coup arrivé, Jonathan descend de la monture, on discute de comment marche la moto, s’il y a des débris sur la piste. Tout est bon, j’attends que les mécaniciens terminent leur travail et je rembarque sur la monture. Ils poussent la moto a nouveaux mais malheureusement, la moto ne veut encore pas démarrer, c’est 2 en 2 pour moi. Arrêter avant l’entré en piste à nouveau. En replaçant a mainte reprises la connexion de la commande de l’interrupteur, elle démarre enfin. Me revoilà donc de nouveau sur la piste.

Mes tours se passent bien, je termine le relais sans drame et sans erreur sur la piste. Je rentre pour le changement. Un autre tour a l’ostéopathe et un repas, avant de me reposer je vais faire un tour dans le box, un problème est survenu a Johann, il est déjà reparti, mais il a du pousser la moto dans la dernière section et la ligne des puits. Il s’avère que le problème électrique que la moto avait était le connecteur femelle de l’interrupteur d’urgence/démarreur. Au moins à partir de ce moment le problème a enfin disparu.

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